L’exequatur
de Kafala
La kafala est un acte de recueil légal d’enfant en Algérie et au Maroc, pays dont les droits ne prévoient pas l’adoption. Lorsque des parents souhaitent confier leur enfant à une tierce personne, souvent membre de leur famille, ou qu’un individu souhaite recueillir un enfant abandonné, une demande de kafala est introduite en Algérie ou au Maroc. Souvent, un acte de recueil précède le jugement de kafala rendu par le tribunal.
L’exequatur de kafala en France permet au titulaire du recueil légal sur l’enfant d’être reconnu comme délégataire de l’autorité parentale à son égard, impliquant les droits et obligations afférents. En outre, le jugement d’exequatur du tribunal judiciaire permet le déplacement de l’enfant en France dans le cadre d’un visa long séjour. Lorsque l’enfant est déjà présent sur le sol français, le jugement d’exequatur constitue un titre qui lui est utile pour ses démarches juridiques et administratives en France, et ce jusqu’à sa majorité.
L’exequatur
de kafala
La kafala est un acte de recueil légal d’enfant en Algérie et au Maroc, pays dont les droits ne prévoient pas l’adoption. Lorsque des parents souhaitent confier leur enfant à une tierce personne, souvent membre de leur famille, ou qu’un individu souhaite recueillir un enfant abandonné, une demande de kafala est introduite en Algérie ou au Maroc. Souvent, un acte de recueil précède le jugement de kafala rendu par le tribunal.
L’exequatur de kafala en France permet au titulaire du recueil légal sur l’enfant d’être reconnu comme délégataire de l’autorité parentale à son égard, impliquant les droits et obligations afférents. En outre, le jugement d’exequatur du tribunal judiciaire permet le déplacement de l’enfant en France dans le cadre d’un visa long séjour. Lorsque l’enfant est déjà présent sur le sol français, le jugement d’exequatur constitue un titre qui lui est utile pour ses démarches juridiques et administratives en France, et ce jusqu’à sa majorité.
La procédure d’exequatur de Kafala
Les conditions de l’exequatur de kafala
Les kafalas sont des actes ou des jugements rendus en Algérie ou au Maroc. Ainsi, la procédure de l’exequatur de kafala est régie par les conventions bilatérales applicables entre la France et ces deux pays.
La Convention sur l’exequatur du 29 août 1964 entre la France et l’Algérie ainsi que la convention judiciaire du 5 octobre 1957 entre la France et le Maroc énoncent quatre conditions afin que l’exequatur soit accordé à une kafala :
La compétence internationale indirecte de la juridiction algérienne ou marocaine : cette condition est généralement satisfaite lorsque l’enfant concerné par la kafala est de la nationalité du pays dans lequel la décision est rendue et réside dans ce pays.
Le caractère contradictoire du jugement ou la citation régulière de l’autre partie : cette condition ne pose généralement pas de difficulté en matière d’exequatur de kafala étant donné que le contradicteur légitime est le ministère public.
Le caractère définitif de la kafala : celle-ci ne doit plus pouvoir faire l’objet d’une voie de recours dans le pays d’origine.
La conformité de la kafala à l’ordre public français : cette condition en matière d’exequatur de kafala est généralement remplie lorsque l’enfant a un ou deux parents naturels et que ceux-ci ont donné leur consentement. Elle ne pose pas de difficulté en cas d’abandon d’enfant.