L’exequatur
des jugements
du Mexique

La France n’a signé aucune convention bilatérale avec le Mexique en matière d’exequatur, aussi le droit commun de la jurisprudence Cornelissen s’applique. Le demandeur à l’exequatur d’un jugement du Mexique doit ainsi établir que les trois conditions suivantes sont satisfaites:

  • la compétence internationale indirecte du tribunal mexicain, fondée sur le rattachement suffisant du litige à cette juridiction,
  • la conformité de la décision de justice mexicaine à l’ordre public international de fond et de procédure,
  • l’absence de fraude à la loi.

La procédure d’exequatur sera introduite par une assignation signifiée au défendeur puis enrôlée au tribunal judiciaire.

L’exequatur
des jugements
du Mexique

Aucun accord de coopération judiciaire sur l’exequatur n’a été signé entre la France et le Canada, hormis la convention d’entraide judiciaire entre la France et le Québec du 9 septembre 1977 en matière d’état et de capacité des personnes.

L’exequatur des jugements rendus au Canada est soumis aux trois conditions posées par la jurisprudence de la Cour de cassation dans l’arrêt de principe Cornelissen du 20 février 2007 :

  • la compétence du tribunal canadien, fondée sur le rattachement suffisant du litige au tribunal saisi,
  • la conformité du jugement canadien à l’ordre public de fond et de procédure
  • l’absence de fraude à la loi.

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